EL ASNAM - CULTURE ET HISTOIRE -

ATTENTION AUX ARNAQUES

Nous avons été sollicités par M. Bounadja Abderrahmane pour insérer dans nos colonnes, ses préoccupations pour sa famille et son devenir. Laissons M. Bounadja Abderrahmane, ex-enseignant, nous relater les faits qui lui ont valu cette situation combien tragique dans laquelle il a été introduit par le mauvais sort : « j’ai acheté un logement préfabriqué chez M. Abrous. Ce logement n’avait pas d’acte. Je l’ai aidé à avoir un acte notarié et lorsqu’il avait obtenu cet acte, il a disparu depuis plus de deux mois et il n’avait pas voulu me transcrire l’acte en mon nom car je l’avais déjà payé. Lorsque nous nous sommes présentés chez le notaire pour la transcription de l’acte, ce dernier n’avait pas demandé au sieur Abrous un certificat d’hypothèque négatif. Je ne sais pas ce qui se passe, mais le notaire aurait du le demander pour m’éviter les tracasseries dans lesquelles je baigne actuellement et qui affectent mon devenir et ma santé ainsi que celle de mes enfants. Au moment où le notaire a voulu transcrire l’acte aux hypothèques, il s’est avéré que ledit logement était hypothéqué au profit de la BADR qui devient de ce fait un créancier prioritaire. En parallèle, le sieur Abrous, durant cette période avait contracté  avec la BADR pour un prêt et avait hypothéqué ledit logement dont j’attendais la transcription de l’acte en mon nom. C’est une histoire qui dure depuis plus de trois ans. J’ai esté en justice le sieur Abrous mais à chaque fois, il faisait appel. Pour la dernière décision de la cour d’appel de Chlef, un jugement a été rendu de façon définitive en son absence et qu’il devait me rembourser la somme d’achat du dit logement  plus les frais de justice, d’huissier d’avocat, etc. Mais malheureusement voilà qu’un tiers, en l’occurrence la BADR qui se met de la partie et réclame son dû car le sieur Abrous avait hypothéqué son bien suite à l’obtention d’un prêt de la BADR. Au milieu de tout cela, je me retrouve moi et mes enfants lésés dans notre bien de par une arnaque de la part du sieur Abrous. Après toutes ces péripéties auprès de la justice, on m’annonce que la maison que j’occupe va être mise à la vente aux enchères afin que la BADR puisse récupérer son prêt consenti au sieur Abrous. Dans tout cela, je me retrouve encore une fois lésé par la justice car l’huissier qui m’a informé pour la vente aux enchères ce Dimanche 16 Mars 2014 à 10 heures 30 minutes. On m’a dit que j’avais le droit de faire opposition mais malheureusement lorsque je me suis présenté à la justice, on m’a refusé ma demande de surseoir à la vente aux enchères. Je voudrais seulement savoir pourquoi on n’applique pas le jugement qui m’a été rendu et qu’on essaie de m’expulser de ce logement que j’ai payé avec mes deniers propres. Si la justice ne peut pas appliquer ses arrêts, qui doit les appliquer. A ma connaissance, c’est moi la victime et c’est moi qui aie esté le sieur Abrous en justice et non la BADR et je me retrouve à mon point de départ dans la conjoncture d’être éjecté avec mes cinq enfants de cette maison que j’ai payé avec l’argent que j’ai gagné à la sueur de mon front, durant des années, en tant qu’éducateur. En matière de pénal, la cour a pris sa décision finale quant en matière civile, le procès est encore en cours. Donc actuellement, la banque va récupérer son dû et après la vente aux enchères, le reliquat va être rendu au sieur Abrous et moi je suis débouté de tout. Je suis en jugement avec le Sieur Abrous et normalement la banque BADR devrait attendre que la justice puisse prendre ses décisions et me permettre de récupérer mon bien et pouvoir ainsi racheter un logement où je pourrais abris ma femme et mes cinq enfants. Je suis le plaignant, je suis celui qui est le sieur Abrous en justice, le dernier jugement rendu par la cour d’Appel de Chlef est sans équivoque en ma faveur et voilà qu’un tiers, la Badr, qui se met de la partie et me déboute presque de tout. Où vais-je aller avec mes enfants ? N’y a-t-il plus de justice dans ce pays ? Que dois-je faire pour me faire entendre ? Qui est en droit de m’aider ? Comment puis-je récupérer mon argent ? Est-ce qu’on ne pourrait pas me donner un logement car je suis presque dans la rue ?

Il y a beaucoup d’arnaques dans tous les domaines, je lance à un appel à tous les citoyens, ne vous faites pas berner par des escrocs, soyez très vigilants ! Ce qui m’est arrivé peut arriver au plus malin d’entre nous !

Je lance un appel à tous les responsables, civils, militaires, juridiques afin que justice me soit rendue dans les meilleurs délais, car dans moins de trois jours, je vais devenir un SDF avec mes cinq enfants.

Merci à toutes les bonnes âmes charitables qui pourront m’aider pour abriter mes enfants et Dieu le leur rendra au centuple ».

                                                             Propos recueillis par Mohamed Boudia