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CAFE LITTERAIRE DU 25 NOVEMBRE 2014 ANIME PAR MME BOUCH'ÎR, psychologue

                            CAFE LITTERAIRE DU 25 NOVEMBRE 2014

Le café littéraire de Chlef et à sa tête Mohamed Boudia et plusieurs collaborateurs tels que le Dr Medjdoub, Metmati Djilali, Kiouar M’hamed Baroudi, le DrAït Djida Mokrane, le Dr Kassoul Mohamed, le Dr Mme Slimani Eldjamhouria, ainsi que plusieurs autres enseignants universitaires qui m’excuseront de ne pouvoir citer leurs noms de peur d’en oublier. Cette semaine, le café littéraire a été animé par Mme Bouch’îr Habiba, psychologue, orthophoniste, qui donna une conférence sur la « dyslexie de l’enfant et de l’adolescent ». La conférencière devait expliquer à l’assistance l’origine du mot dyslexie, à partir du grec avant d’entamer sa communication sur cette maladie spatio-temporelle dont l’origine se situe au niveau du cerveau de l’enfant qui n’arrive plus à lire ni d’ailleurs à construire un mot ou une phrase correcte.

Dans un sens, la dyslexie est un trouble qui perturbe l’apprentissage de l’enfant à la lecture. Les symptômes peuvent apparaître bien avant l’âge de 6 ans. Beaucoup d’autres troubles peuvent s’y associer tel que le trouble de l’orientation temporelle et spatiale (confondre la droite avec la gauche ou bien confondre le haut et le bas, etc…. Un autre trouble se remarque chez l’enfant par la confusion des syllabes. Les premiers signes qui nous guident vers la maladie pourront être le retard du langage, si l’enfant ne reconnaît plus sa droite de sa gauche, comme réaliser des gestes simples inversés (défaut de latéralité) ou encore le manque d’attention ou de vigilance sont les signes précurseurs de la dyslexie. Lorsque cette dernière a été découverte au XIXème siècle, on pensait qu’elle était accidentelle et ne pouvait toucher que les enfants prématurés ou ceux qui ont subi un traumatisme crânien. D’un autre côté, on lui donne une source génétique alors que ce gêne est quasiment inconnu des chercheurs. Il y a des signes annonciateurs dès le jeune âge, avant même la maternelle comme la difficulté de prononciation, l’inversement des syllabes, s’il confond les lettres de figures voisines ou les lettres dont la consonance est presque la même. Des tests ont été mis au point par des chercheurs de renom pour la détection de la dyslexie en bas âge. La dysorthographie est une facette de la dyslexie et consiste en la difficulté d’apprentissage de la lecture mais les enfants atteints de dysorthographie ne présentent nullement un handicap physique ou intellectuel. Cette dernière peut se démarquer de la dyslexie et apparaître comme un handicap pour l’enfant, seulement en écriture. C’est un handicap qui est durable et sa durabilité dans le temps n’a pas de limite.

L’enfant atteint de dysorthographie commet des bourdes (fautes), d’ailleurs même lorsqu’il recopie un texte, il oublie des syllabes, des lettres, il peut faire des fautes d’orthographe, de conjugaison ou de grammaire. Il n’arrive pas à visualiser les mots et si on lui donne un travail, l’on constate une certaine lenteur dans l’exécution de ce dernier.

L’aide aux devoirs devrait être généralisé chez les parents cela pourrait éloigner cette difficulté qu’est la dyslexie. Il y a aussi des troubles relatifs au calcul qui peuvent surgir d’un moment à l’autre et si les parents, l’école, les psychologues n’aident pas ces enfants en difficultés, ils se retrouveraient en retard constant dans leur instruction, ce qui les amènerait à détester et l’école et les études et se confiner dans une certaine médiocrité qui leur est imposée par leurs troubles spatio-temporels.

Le dépistage de la dyslexie peut se faire dès les premières années de l’enfance. Ce trouble spatio-temporel nécessite une rééducation continue par l’école, les parents ainsi que les orthophonistes (psychologues). Quant au dépistage de la dysorthographie on ne peut le cerner que vers les classes de fin d’études au primaire.

Des troubles spatio-temporels peuvent accompagner la dyslexie ou des troubles de la vision. L’élève peut développer des réactions virulentes par rapport à son trouble de l’écriture et lecture. Donc, comme il peut être agressif, il peut aussi être passif et se désintéresser totalement de ce que vous voulez lui enseigner.

Pour ceux qui voudront se documenter en ce sens, ils ont ce lien (Quand et comment intervenir ? / de Marie-Claude Béliveau / Editions de l'hôpital Sainte-Justine / Janvier 2008.
Les débats furent très fournis de par l’intérêt qu’a suscité cette communication qui a enlevé le voile sur ce trouble spatio-temporel qui gangrène la plupart de nos enfants dans les premières années d’apprentissage de la langue maternelle à l’école. Le président du café littéraire, M. Belhanafi, M. Sahli ont participé eux aux questions pertinentes adressées à la conférencière sur la dyslexie et les troubles liés à l’apprentissage de la langue par l’enfant. Le président du café littéraire devait situer la dyslexie par ses deux ouvrages dans ce domaine : « Réflexions sur l’éducation en Algérie » et « le Bilinguisme en Algérie ». Il n’omettra pas de parler de la globalisation et la semi-globalisation utilisées actuellement dans l’apprentissage d’une langue ce qui amène nos enfants à éprouver des difficultés monstres repérer et à photographier la lettre (à apprendre) dans un ensemble, ce qui fatigue leur acuité visuelle et les pousse à devenir plus ou moins dyslexiques ou ayant horreur de la lecture. Hadj Mohamed Ayad a fait part de l’appréhension et la peur qu’on subit lors de tortures et qui vous empêchent par moment de formuler une simple phrase.

                                                                   Mohamed Boudia

 

 

 



02/12/2014
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