EL ASNAM - CULTURE ET HISTOIRE -

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CARAVANE POUR LA SOLIDARITE ET LA PAIX A GHARDAÏA

Une caravane culturelle de solidarité a été dirigée par l’association des «  jeunes et haoua de l’avenir » composée de jeunes étudiants et étudiantes dirigée par Mme Maouche Zohra, de l’association de défense de l’environnement « Dounia » dirigée par M.  Mezar Charef, par des correspondants de la presse ainsi que par des notables de la ville. Ladite délégation s’est dirigée vers la ville de Ghardaïa pour essayer de trouver un consensus entre les parties en conflit. Avant d’arriver à Ghardaïa, nous nous sommes arrêtés à Djelfa où nous avons passé la nuit. Le lendemain d’autres associations de Djelfa ont suivi notre pas et nous sommes arrivés à Ghardaïa. On a voulu nous faire accompagner par la police ce que nous avons décliné en disant que nous sommes une association civile non gouvernementale et nous sommes venus pour aider nos compatriotes à trouver une solution à leurs problèmes ethniques. A Berriane nous nous sommes arrêtés et des représentants de la société civile nous ont accueillis  avec les autorités locales ainsi que par les notables de la ville de Ghardaïa. Nous avons refusé d’entamer notre manifestation culturelle à l’intérieur et nous l’avons faite sur la grande place publique. Nous devions passer la nuit à Ghardaïa mais nos hôtes nous ont conseillé la ville touristique de Zelfana. Nous avons été invités dans les domiciles mais nous avions préféré faire cela sur la place publique où une tente a été dressée (khaïma) et où nous avons reçus plusieurs notables de plusieurs communes qui ont assisté avec nous à la présentation des us et coutumes de la région de Chlef ainsi que l’artisanat de la région qui ne différent pas tellement des coutumes de Ghardaïa. M. Mezar Charef,  président de l’association « Dounia » devait  dire : Nous devions rencontrer la société civile et leur faire comprendre que le mur qu’on a construit contre la colonialisme et contre l’ingérence étrangère pour essayer de maintenir notre unité et notre intégrité territoriale doit rester intact et ne laisser filtrer aucune agression tant interne qu’externe. Ce que nous avons constaté, c’est que l’algérien écoute ses semblables et essaie de comprendre l’autre et ils nous ont écouté et nous les avons remercié de nous avoir donné l’occasion de créer une entente entre eux. Nous avons aussi récompensé certains d’entre eux. Ce qu’ils nous ont dit : « Vous êtes venu de Chlef pour nous réconcilier avec nous-mêmes, Dieu vous inscrira ce pas et vous gratifiera de ses bienfaits ». Nous n’avons trouvé chez eux que compréhension et entente et nous sommes revenus dans notre fief (Chlef) espérant un arrêt total de ces dissensions qui ne font qu’ajouter à l’animosité entre eux qui sont tous algériens. Certains n’ont pas écarté qu’il y avait peut-être, une main étrangère dans ce conflit ethnique qui veut que l’Algérie sombre dans la « printemps arabe » qui n’est autre qu’une calamité tombée sur tous les peuples musulmans de par le sionisme international.

                                                                       Mohamed Boudia



13/02/2014
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