EL ASNAM - CULTURE ET HISTOIRE -

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L'URBANISME EXISTE-T-IL A CHLEF

L’URBANISME EXISTE-T-IL  A CHLEF

C’est l’incompréhension et la désolation totale pour le citoyen lorsqu’il voit ce qu’est devenu le centre ville de Chlef après le séisme du 10 Octobre 1980. Après que la ville fut abandonnée presque pendant plusieurs années, la ville a commencé à revivre comme centre commercial et dès les prémices du crépuscule, elle devient une ville fantôme. Pendant la journée lorsque vous vous promenez vous avez loisir de marcher sur des escaliers qui ont tendance à descendre sur tout le trottoir, des bouches de drainage d’eaux pluviales non fermées, des nids de poules sur tous les trottoirs de la ville. Ajoutez à cela, les magasins qui étalent leur marchandise devant leur magasins sans compter les vendeurs du marché informel qui squattent tous les trottoirs et ne laissent personne passer ou marcher normalement. En matière de circulation des personnes, cela devient quasiment impossible de pouvoir déambuler dans les rues de la ville. Dans certains nouveaux bâtiments, des arcades sont laissées pour permettre la circulation des citoyens par temps pluvieux ou par période de grandes chaleurs, certains propriétaires de magasins comme à la cité Bensouna et bien d’autres lieux, certains commerçants se sont octroyés le droit de squatter ces arcades et les ont adjointes à leur commerce au vu et au su de tout le monde. Où sont les services de l’urbanisme ? Où sont ceux qui sont sensés délivrer les permis de construire ou autres. Toutes ces constatations font qu’on est porté à croire qu’il n’y a aucun service qui veille à l’urbanisme de la ville de Chlef. Remarquez les trottoirs encombrés et chaque propriétaire de magasin nivelle le trottoir à sa façon en créant un dénivelé assez important par moments. Mettons-nous à la place d’un aveugle qui serait amené à buter à chaque fois sur ces dénivelés. Aucune piste n’est aménagée pour  les fauteuils roulants des handicaps moteurs qui sont obligés d’emprunter la chaussée au risque de leur vie avec les chauffards qui foisonnent dans la circulation.  Aucune urbanisation n’est respectée dans la ville de Chlef. Même la peinture des façades devrait être unique et ce que nous voyons actuellement, c’est complètement démoniaque. Tout un chacun peint sa façade comme il l’entend. Il n’y a aucune unicité dans les façades des magasins et des murs sur toutes les rues de la ville.

                                     Mohamed Boudia

 

 



13/02/2014
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