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"La bonne Gournance" par M'hamed Abaci, économiste

CAFE LITTERAIRE DU 2 AVRIL 2013 - "La Bonne Gouvernance" Par M'hamed Abaci

CAFE LITTERAIRE DU 2/4/2013

 

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Mokhtari Mansour (poète et animateur du café littéraire) devait annoncer une pléiade de jeunes talents (surtout filles) en matière de poésie. Nous avons vu défiler à la tribune avec prestance et sans aucune gêne, des poétesses au verbe prononcé et à la poésie relatant, parfois la mère, le père et les vicissitudes de la vie, telles Melles Madache Amel, Ham Rabia, Ali Hadji Nawel, Barkat Samia, Belghalia Lalia ainsi que Bourahla Nabiha qui clôtura cette épopée poétique qui fut très acclamée par l’assistance dans la salle.

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Durant les intermèdes, notre poète Mansour nous gratifiait toujours de ses bons poèmes populaires pour détendre l’atmosphère et envoyer un message poignant de la vie vers les habitués du café littéraire.

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Intervention de Mr Abaci M’hamed, économiste et directeur d’entreprise.

 

«  La bonne gouvernance »

 

Notre conférencier, en  l’occurrence, Mr Abaci M’hamed, cadre financier et écrivain, n’omettra de soulever tous les problèmes inhérents à la bonne gouvernance en insistant sur le fait que la bonne gouvernance se mesure par la réussite économique du pays. Il ajoutera que les instruments actuels ne permettent un essor de notre économie car l’Etat-providence est là pour pallier à tous les manques et dérives des fonctionnaires en matière gestion. Si nous sommes dans une économie de marché, l’Etat n’a pas à s’immiscer dans l’économie. L’Etat ne devient que régulateur. Ce que l’on constate actuellement, c’est que nous sommes en train d’injecter de l’argent dans l’économie assistée dans le sens où nous injectons 4 dinars pour n’avoir en retour qu’1 dinar d’où l’inflation et le manque à gagner pour l’Etat. L’économie de marché doit être libre sans le soutien de l’Etat. Nous sommes en train de pomper à outrance notre pétrole pour nous retrouver démunis de la manne pétrolière dans quelques années. Le rôle de l’Etat n’est que régulateur dans une économie de marché et devrait cantonner l’Etat dans d’autres créneaux liés à la société civile. Il devait donner comme exemple, le métro d’Alger et l’autoroute Est-ouest qui aurait dus être conçus et réalisés avec des apports financiers privés. C’est une perte sèche pour l’Etat car les montants de ces réalisations ont été puisés dans les caisses de l’Etat-providence. De par ces agissements anti-économiques, nous enregistrons une inflation démesurée et galopante qui est en train d’affaiblir le dinar

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Saâdoune Bouabdellah (poète) intervention – Rapport de sa randonnée à Oued Souf – Dans son intervention, Mr Saâdoune Bouabdellah, se dit subjugué par ce qu’il a vu et constaté à Oued Souf où il a séjourné plus d’une semaine. Il nous informe que tous les membres des autorités locales étaient présents et ont côtoyé les artistes, les poètes, les écrivains, les exposants tout au long de la fête qui était vraiment féerique. C’était l’apothéose, il dit n’avoir jamais assisté à un tel spectacle et à une telle ambiance. Le mariage de plus de trois cents jeunes hommes et trois cent jeunes filles dans une même et unique fête où tous les habitants et toutes les autorités locales étaient présents pour festoyer avec les nouveaux mariés.

Des applaudissements ont fusé de la salle comme pour approuver ce qui a été vu et fait à Oued Souf.

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Mr Mohamed Boudia, a en définitive ouvert les débats concernant la bonne gouvernance. Plusieurs intervenants ont demandé la parole, non point, pour poser des questions précises au conférencier mais plutôt pour apporter leur grain de sel à la discussion qui fut enrichie par ces apports constructifs de la part de Mr Feddal Halim, Mr Aït Saada Maâmar, Mr Kiouar Baroudi, de Mr Belhanafi Ahmed, et de plusieurs autres intervenants qui se sont relayés au micro et à chaque fois, Mr Abaci M’hamed se vouait corps et âme à son discours en essayant d’apporter plus d’éclaircissements pour amener l’assistance au discernement de la problématique de l’économie nationale.

                                                               Mohamed BOUDIA



03/04/2013
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