EL ASNAM - CULTURE ET HISTOIRE -

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LE TENNIS DANS LA VILLE ET LA WILAYA D'EL ASNAM

LE TENNIS DANS LA VILLE ET LA WILAYA D'EL ASNAM

M. BAKEL MOHAMED ANCIEN TENNISMAN

005 BAKEL MOHAMED 27.4.2014
De passage dans sa ville natale, nous avons croisé M. Bakel Mohamed, ancien tennisman et nous avons engagé une conversation avec lui sur le tennis et son ancienne notoriété et son avenir dans la wilaya de Chlef. Il nous a donné ses impressions concernant cette discipline qui tend à s’oublier dans le milieu sportif d’El Asnam. Laissons M. Bakel nous conter ses souvenirs et ses espérances pour le tennis dans la wilaya de Chlef.

« J’ai été parmi les meilleurs tennismans d’Algérie. J’ai commencé à pratiquer le tennis, très jeune. Jusqu’à présent, je fais partie de la fédération algérienne de Tennis. Vous me donnez l’occasion d’en parler et je vais revenir un peu en arrière dans le temps pour vous conter que la région d’El Asnam a vu naître le tennis en 1922. Elle était parmi les grands de cette discipline telle Constantine, Annaba et Oran. Elle avait 12 courts de tennis répartis comme suit :                                                                   2 se trouvaient au boulodrome, place actuelle du château d’eau de Chlef                                          

2 autres courts de l’ASPTT où est implanté actuellement le lycée Bouguerra                                         2 courts de l’hôtel Baudoin, réalisés après les deux précédents.                                                           2 autres à la gare ferroviaire

 004 BOUDIA MOHAMED ET BAKEL MOHAMED 27.4.2014
Il y avait aussi le court de Miliana, le court d’El Attaf aussi. Il y avait aussi le court de la Sempac. Je citerais le dernier qui se trouvait à l’hôpital « Sidi Bouabida » ex-Saint-Cyprien-Les Attafs. Je ne sais pas comment est venu cette discipline mais peut-être que les asnamis ont quelque noblesse cachée et pour sûr, ont des valeurs ancestrales de morale et Chlef est une ville de promotion car le tennis en lui-même est une discipline noble, pratiquée seulement par les grandes familles aristocratiques. Il ne vous échappe point qu’El Asnam est une ville de noblesse et les qualités morales qu’elle possède ont fait d’elle un pôle sportif sans précédent et ce, dans toutes les disciplines. C’est une ville qui va se démarquer dans l’avenir,       au-dessus de beaucoup de villes algériennes. Je n’ai pas eu l’honneur de jouer sur tous ces courts mais lorsque j’ai commencé très jeune, j’ai foulé celui de la gare. Malheureusement pour moi, celui du château d’eau a été converti en autre chose. Certains courts ont été abandonnés comme celui de Sidi Bouabida et celui de Miliana et celui de Ténès où j’ai été souvent appelé à jouer avec Aktouf. Par contre, j’ai longtemps joué sur les courts de l’ASPTT jusqu’à la fermeture pour la réalisation du lycée que vous connaissez. J’ai joué au tennis avec un groupe d’amis mais j’ai joué aussi en famille car l’esprit de famille prime dans le tennis. Les tennismans sont très liés. Ils se considèrent comme une vraie famille. C’est un sport qui se pratique en trois étapes dans la vie d’un individu, l’enfance et l’adolescence, l’âge mature et l’âge adulte où on est accompagné de nos enfants et même avec nos épouses. Parmi les familles qui pratiquaient ce sport, je citerais Ould Larbi Noureddine, Sayah Benyoucef, la famille Kara  composée de trois frères, la famille Bakel qui sont trois frères, les Hadj-Bénali qui sont aussi trois frères et enfin les Sayah qui sont cinq ou six entre frères et cousins. C’est ainsi que nous avons repris le court de Baudoin à nos frais exclusifs. Ce qui a amené par la suite Sayah Mohamed dit Robert (Allah yarhmou) qui nous a apporté une assistance beaucoup plus structurée en nous prenant dans le social de la DNC et c’est ainsi que nous avons créé une école de formation des jeunes, nous nous sommes déplacés pour des tournois à l’échelle nationale. Personnellement, j’ai été président du Club de Tennis de Chlef, par ma position en tant que joueur de Tennis dans l’équipe algérienne, m’a permis de côtoyer des grands comme Mezdad, Mahmoudi, Roulet, ect.. Nous avons joué au Maroc et en Tunisie sans compter les tournois nationaux. Actuellement, j’ai une page facebook et suis le parrain de tous les clubs d’Algérie. Je fais aussi partie de la fédération algérienne de Tennis où mon apport bien que modeste, reste symbolique pour cultiver une jeunesse de tennismans. Je remercie le journal « Le Chélif » pour m’avoir donné l’occasion de faire sortir cette discipline de l’oubli dans ma ville natale et espère que les autorités locales veilleront à la création de courts de tennis qui attireront, j’en suis sûr, cette jeunesse qui se cherche

003 BAKEL MOHAMED ET KIOUAR BAROUDI 27.4.2014

                Propos recueillis par Mohamed Boudia

 



29/04/2014
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