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Mardi 1er octobre, à la bibliothèque de wilaya, a eu lieu l'ouverture du café littéraire. Cette manifestation a été rehaussée par la présence des directeurs de la culture, de l'éducation et de la bibliothèque sans oublier la représentante culturelle de l'APW. Un tel espace a pour vocation de réunir et de se faire connaître entre eux tous les intellectuels de la ville. Il participe aussi à découvrir de jeunes talents, des graines de stars en quelque sorte.
Le directeur de la bibliothèque, M. Kamoumia, va prendre la parole pour mettre en avant le mérite du café littéraire «qui représente 50% de l'activité culturelle à Chlef et est un phare qu'on cite en exemple dans 47 wilayas. Toutes les conférences et les poèmes déclamés pendant cette année seront mis à la disposition de la bibliothèque car ils peuvent servir à la recherche pour les étudiants».
Boudia Mohamed, président du café littéraire, va lui succéder pour souhaiter longue vie à ces rencontres. Il demandera une minute de silence à la mémoire de Kouadri Bouali, enseignant et chercheur en linguistique, récemment disparu. Il fera en outre savoir que cette structure est fréquentée par les amoureux des belles lettres. Elle est ouverte à tout le public.
Le café littéraire a reçu de grandes signatures de la littérature algérienne comme Rachid Boudjedra et Yasmina Khadra. Le programme qui s'étalera jusqu'au 4 juillet
2014 comportera des conférences qui seront animées par des enseignants en lettres de l'université et des écrivains qui traiteront de sujets divers sur la littérature, l'histoire et des sujets de société. Benrebiha Amr, quant à lui, fera savoir à l'assistance que quel que soit l'apport de l'administration, la création littéraire reste l'affaire des intellectuels de cette ville.
La continuité de ce café littéraire qui s'étale sur 7 années n'a été possible que grâce aux hommes de lettres de Chlef. M. Boudia a un grand mérite dans cette entreprise. Il insistera sur le fait qu'il ne fera pas de promesses non tenues concernant une revue mensuelle qui est techniquement inconcevable. Néanmoins, toutes les conférences pourront être réunies annuellement sur un support qui restera à choisir ainsi que la langue dans laquelle il sera rédigé. Il annoncera aussi le lancement au 1er trimestre 2014 du 2e café littéraire de la toute nouvelle maison de la culture et qu'on pourra suivre en 4 langues, chose unique dans l'Ouest algérien. Il conclura en disant que c'est le seul café littéraire qui a fonctionné sans interruption pendant 7 années.
Le directeur de l'éducation va nous faire savoir qu'il a initié des rencontres littéraires dans son secteur, «Les rencontres du jeudi», et qu'il compte les intégrer au café littéraire.
M. Boudia va mettre à la disposition de tous les historiens un CD très détaillé sur la révolution. On apprend aussi que la bibliothèque va faire l'acquisition de 27 000 livres représentant 570 titres sur la lutte de libération, parmi lesquels l’ouvrage de Mohamed Boudia Et l'Ouarsenis s'embrasa. Medjdoub Ali
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