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Portrait d'un acteur de théâtre : OUADJAOUT Rabi'e

PORTRAIT D’UN ACTEUR DE THEATRE

                        OUADJOUT RABI’E

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En marge de la représentation de la pièce « Le collier de perles » de M’hamed Benguettaf, réadaptée par Monsieur Missoum Laroussi, jouée pendant deux jours de suite au Théâtre National Algérien à Alger et durant le repos bien mérité de Monsieur Ouadjaout Rabi’e, nous avons interviewé ce dernier sur sa vie artistique. Il a bien voulu nous éclairer alors, laissons-le nous parler de sa vie théâtrale :

Je m’appelle Ouadjaout Rabi’e, je suis né en 1967. Je suis éducateur spécialisé dans la jeunesse et des sports depuis 1991, je suis arrivé dans le domaine du théâtre en 1992 et plutôt activement en 1993 avec ma première pièce adaptée du « Chant du cygne » de Tchékov écrite par Abou Bakr Mekhlouf (que Dieu ait son âme) c’était ma première entrée dans le théâtre. J’ai  aussi joué dans « le barbier de Séville » de Beaumarchais dans le rôle du conte. C’est des pièces universelles qui étaient  tirées d’œuvres  célèbres.  J’ai joué dans une autre version  de la pièce « Les chouhadas reviendront cette semaine ». j’ai fait ma première expérience dans la mise en scène c’est Monsieur Mohamed Adar, grande figure du théâtre régional d’Oran qui m’en a donné le premier prix pour le festival de la jeunesse du temps du Ministre Monsieur Guidoum où nous nous sommes qualifiés au local, régional et national de la représentation. On a eu le premier prix en 2006. J’ai ensuite joué dans la pièce de Hamid Belkhodja « les invités du sénateur » puis je suis parti avec Mohamed Farah, encore le « chant du cygne » mais une autre version « Les saltimbanques » en 2008 on a eu le premier prix du théâtre amateur à Mostaganem,  et j’ai joué maintenant dans la pièce « Collier de perles » nouvelle adaptation de la pièce de M’hamed Benguettaf par Laroussi Missoum.

Monsieur Abdelkrim El Houari était présent au moment de  l’interview et a tenu à apporter son témoignage : J’ai connu Ouadjaout Rabi’e dans sa jeunesse. Comme tous les chélifiens, c’est un jeune qui n’a pas eu la chance de percer et de faire valoir ses talents.  Il a un grand talent. Le destin  voulu que les chélifiens  restent  à l’ombre, il n’ont pas pu s’extérioriser et donner le plus de leurs talents, nous somme en train de redécouvrir Ouadjaout Rabi’e.  Je dirais, qu’avec le « collier de perles » ce sera un nouveau départ, un « new look » où on découvre un Mahmoud El Miligui ou un Rochdi Abaza dans le rôle de Duval et du colonisateur. Le personnage et surtout l’acteur (Rabi’e Ouadjaout) ont pu mettre au devant de la scène le vrai visage du colonialisme et du colonisateur qui a tant fait souffrir le peuple algérien. Dans les mois qui viennent, Ce sera un Rochdi Abaza de la plaine du Chéliff inchaa Allah  et j’aimerais bien que vous notiez cela Monsieur Boudia, dans le portrait que vous allez faire de Monsieur Ouadjaout Rabi’e qui a un talent certain d’homme de Théâtre.                        

Mohamed Boudia



17/11/2011
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