EL ASNAM - CULTURE ET HISTOIRE -

EL ASNAM - CULTURE ET HISTOIRE -

Roman "Manar, l'enfant de l'espace"

Mohamed BOUDIA

 MANAR

L'enfant de l'espace

 Edilivre, Editions APARIS

75008 Paris – 2007

 LA RENCONTRE DE MANAR ET NABIL 

Dans un village tout a fait banal comme on en trouve un peu partout dans notre pays, vivait une famille de pauvres travailleurs. Cette famille avait un garçon d'une douzaine d'années, blond aux cheveux crépus.

 

De par sa nature, l'enfant était très rêveur et lunatique. Il intriguait ses proches par ses idées un peu hors du commun. Ses études plus ou moins passables se passaient sans ambages. Il aimait rêvasser le soir en regardant les étoiles. Il pensait alors parler à l'univers tout entier.

Il était toujours dehors. Il détestait rester enfermé dans sa petite chambre qui servait aussi de débarras. Il savait qu'il attendait quelque chose, mais au juste quoi ? Il n'en savait rien.

 

Ses parents étaient intrigués par son comportement. Ils décidèrent un jour d'aller consulter un médecin, un psychologue, qui, après avoir ausculté (testé) l'enfant, ne trouva rien d'anormal tant du point de vue physiologique que du point de vue psychologique.

 

 Il s'appelait NABIL. Et il continua encore ses rêveries sans fin sous l'arbre se trouvant à proximité de sa demeure, le soir, à la tombée de la nuit.

Ses parents, un peu rassérénés par les conclusions du médecin, ne lui posèrent plus de questions. Ils respectaient son mode de vie et sa manière d'agir, et ne le grondaient point.

 

- Je n'ai pu intervenir entre toi et les tiens. Je ne suis pas venu sur la Terre pour semer la discorde et la peur. Bien au contraire, mon peuple et moi-même voulons connaître les terriens (habitants de la Terre) et vivre avec eux dans la paix et le respect mutuel. Et c'est pour cela que je suis apparu à tes yeux car tu es le seul à avoir cherché à connaître les autres mondes existants par la GRACE DE DIEU dans cette galaxie. Tu as pu apprendre par la force de ta volonté à communiquer avec des peuples si lointains. Tu mérites toute notre confiance.

- Comment êtes-vous venu ?

- C'est très difficile à t'expliquer, mais avec le temps tu comprendras.

- Qui a capté mes messages, mes idées vagabondes ?

- C'est mon fils. Il a à peu près ton age !

- Non !

- Mon peuple est très avancé du point de vue technologique et scientifique. Nous sommes arrivés à décomposer la matière et à la transporter dans un autre lieu, un autre temps, puis la recomposer telle quelle.

 

NABIL n'en croyait pas ses oreilles ; il enchaîna :

-Comment s'appelle votre fils ?

-MANAR !

-Pourquoi n'est-il pas venu avec vous ?

-Je voulais m'assurer qu'il n'y avait aucun danger à venir sur la terre.

-Je sais qu'il y a des hommes méchants partout, mais dites-lui de venir jouer avec moi un de ces jours. Nous ne nous éloignerons pas.

 

L'homme resta pensif, analysant peut-être l'état d'esprit de l'enfant qui avait pu facilement s'adapter à sa nouvelle situation d'interlocuteur extra-terrestre. Puis il dit à NABIL :

- Je te promets que, la prochaine fois, je ramènerai MANAR. Et il aura avec lui un très joli cadeau qui vous permettra de rester en contact partout où vous serez.

- Voulez-vous que je vous présente à mes parents ?

- Non ! Pas cette fois, peut-être à une autre occasion.

- Mais ! Pourquoi ?

- Mon fils ! Tes parents ne sont pas psychologiquement préparés et ils ne me croiraient pas. Ils me prendraient pour un imposteur ou un mauvais plaisant, et ils ameuteraient tout le village et le système policier existant chez vous. Ce sera pour la prochaine fois. C'est à toi de les mettre en meilleure disposition. Et afin que tu ne subisses point les tortures, comme tu dis, du médecin, je te donne cet anneau : il te donnera plus de flux magnétique et te permettra de résister à dix bonshommes, et même plus, te harcelant de questions tous à la fois. Avec ça, tu seras plus intelligent que l'érudit, plus souple que la gazelle, plus fort que le taureau et plus gai que la gaieté elle-même.

- Quand est-ce que je vous reverrai ?

- Dans quelques-uns de vos jours terrestres.

- Alors au revoir ! Mais vous ne m'avez pas dit votre nom ?

- MEHDI !

- Au revoir MEHDI !

- Au revoir NABIL !

 

Et l'homme se désintégra dans l'espace en une traînée de lumière qui ne dura que quelques fractions de secondes.

Nabil resta planté là croyant avoir rêvé, puis il se dirigea vers la maison.

Il ouvrit la porte d'entrée et remarqua l'anneau à son doigt. Donc, il n'avait pas rêvé, c'était bien réel. Il était euphorique. Il entra en courant, trouva ses parents assis dans le salon, les embrassa tendrement. Il débordait de joie.

Sa mère lui dit : « Tu es bien joyeux, mon fils ! Que se passe-t-il ? »

 

Son père rétorqua : « Il a droit de l'être. Laisse-le ! C'est mieux ainsi. »

 

Alors, Nabil décida de partager son secret avec ses parents.

-Papa ! Maman ! J'ai une révélation très importante à vous faire. Mais, ne me prenez pas pour un fou comme la dernière fois. Je ne veux plus entendre parler de médecin. D'accord ?

Ils répondirent :

- D'accord !

-Alors, voilà ! J'étais en conversation avec un extra-terrestre, un homme comme vous et moi, il s'appelle MEHDI. Il a un fils de mon âge qui s'appelle MANAR, et il m'a expliqué beaucoup de choses. Il n'a pas voulu vous rendre visite car il


16/11/2009
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 13 autres membres